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Article publié dans le webzine de Février 2010

Deux hôtels cinq étoiles arrivent à Toulouse


Deux projets de palaces sont en cours de construction au centre de la ville rose. Ils vont bousculer la donne sur le marché hôtelier.

Le plus avancé, puisqu'il ouvrira en septembre, s'appelle Grand Hôtel Garonne et donne sur les rues des Couteliers et de la Madeleine. C'est un immeuble du XVIe siècle acquis par Maxime Basaïa, le créateur d'IFB (une société de défiscalisation immobilière revendue à Akerys) et de Solerine. Le développement du projet (5 000 m²), est conduit par la société de Pierre Courtois de Viçoze. Selon ce dernier, on dit chez Accor que le marché toulousain du cinq étoiles peut supporter cinquante chambres maximum. Ici il y en aura 29 dont sept suites, d'une superficie allant de 25 à 60 m². Pour Pierre Courtois, « ce marché du luxe n'existe pas à Toulouse, il convient de le créer », notamment avec des prestations de très haut de gamme. L'esprit d'aménagement des cours intérieures sera proche de celui de la Cour des Loges à Lyon. Surtout, une part importante des installations est dédiée à un spa labellisé par l'un des leaders français du secteur ; un accord est en outre sur le point d'être signé « avec une pointure » pour la restauration diététique.

L'autre, pour l'instant dans l'attente du permis de construire mais qui a déjà l'autorisation des Bâtiments de France, porte sur l'Hôtel de Chalvet, place du Parlement qui abritait jusqu'il y a peu le Centre de Formation de la Profession Bancaire.

Avec bar à champagne

C'est Michel Réglat, l'homme qui règne sur la franchise McDonald's à Toulouse, qui en est à l'initiative, « suite à un coup de foudre pour le bâtiment ». Le concept est peu ou prou le même : 14 chambres dont deux suites (on reste donc dans les 50 chambres citées plus haut) agrémentées d'un spa de très grand standing couplé à une restauration plus « fermée » et un bar à champagne. Michel Réglat compte, si tout va bien, sur une ouverture en septembre 2011.

Que vont faire les hôtels qui restent quatre étoiles ? « Comment voulez-vous que je passe cinq étoiles alors que je vends péniblement mes chambres 140 € la nuit » s'exclame, sous couvert d'anonymat, un directeur de quatre étoiles. Jean-François Guillon lui résume bien la situation : « si la nécessité s'en fait sentir, nous pourrons assez facilement passer en cinq étoiles car il n'y aurait pas grand-chose à faire comme améliorations, mais il n'y a pas urgence ».

Rénovations à tous les étages

L'arrivée de ces deux 5 étoiles, même petits, changera nécessairement la donne locale. En plus de la renaissance de l'Hôtel de Paris, allées Jean Jaurès, prévue au printemps 2010 mais qui risque d'être décalée, les rénovations vont bon train : le Sofitel Centre devenu Pullman a fini la sienne, le Crowne Plaza, dirigé par Didier Vincent, entame les travaux courant 2010 pour des chambres d'ambiance plus contemporaine. Enfin travaux importants aussi au Grand Hôtel Capoul Holiday Inn, peut-être une façon de préparer le changement d'enseigne vers M. Gallery de chez Accor (Mercure supérieur).

Source : www.ladepeche.fr

 

 

Louise Gaboury