Il y a une belle histoire à l'origine du Mas de la Blanche, à Bessas en Ardèche. Catherine Deleuze en est tombée amoureuse sur papier avant même de la visiter. Elle n'a pas hésité avant de l'acheter même si elle habitait alors à quelques centaines de kilomètres de là, sur la Côte d'Azur. C'était en 1988. Elle habite maintenant la maison depuis une dizaine d'années et a inauguré ses chambres d'hôtes il y a deux ans et demi. Des documents trouvés au village indiquent qu'une certaine dame Deleuze y a tenu une sorte de cabaret dans le temps. Catherine y voit un signe du destin...
De l'extérieur, rien n'indique que ce petit complexe de bâtiments anciens abrite deux chambres d'hôtes. L'adresse, confidentielle, est répertoriée dans le très sélectif
Guide des chambres d'hôtes secrètes. Comme le Mas de la Blanche affiche presque toujours complet, sa propriétaire estimait superflu de frustrer inutilement les passants qui auraient envie de s'y arrêter sans avoir préalablement réservé.
Les deux vastes chambres sont voisines et donnent sur une charmante cour intérieure. Elles comptent chacune un petit espace salon, et l'une est jouxtée d'une petite terrasse privée. Les hôtes ont accès à une pièce à vivre où ils trouvent du thé, du café et de l'eau fraîche en libre service dans une belle salle commune, aménagée dans l'ancienne étable qui mène à la superbe piscine à débordement dominant le paysage.
Les vieilles pierres sont toujours là, mais la déco est résolument contemporaine. L'ensemble est harmonieux, chaleureux. On se sent comme dans une maison avec toutes ces attentions aux détails: bibelots, fleurs, livres. Comble du raffinement, les draps sont en lin, et les serviettes de toilettes, assorties au couvre-lit!
Il n'y a ni clim ni télé. Les murs de pierre épais comme ça gardent cependant une certaine fraîcheur et, pour les mordus, il y a une télé dans la pièce commune où Catherine sert le petit déjeuner. Au menu, jus d'orange fraîchement pressé, salade de fruits, yogourt, fromage, pain, croissants, oeufs si désiré et confitures maison. Les figues de la confiture de figues ont été cueillies dans le figuier du jardin. Et une des variétés d'olives servies à l'occasion à l'heure de l'apéro proviennent des oliviers de la propriété.
On trouve depuis peu une excellente table au village, l'Auberge des Granges, tenue par Tarik Mezri-Charmasson, qui a fait ses classes chez les frères Pourcel et qui a repris l'établissement qu'a tenu son grand-père il y a quelques dizaines d'années avant d'être abandonné.
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