Alors que l’Europe retenait son souffle devant les difficultés économiques de la Grèce et sa menace de sortir de la zone euro, les avions y déversaient régulièrement leurs lots de touristes.
Les Allemands étaient sans doute moins nombreux vu leur position face à la crise, mais d’autres sont venus prendre la relève. Les Québécois, par exemple. Ils étaient nombreux sur la plage sur la plage d’Elia, à Mykonos, en ce matin d’octobre, on aurait pu se croire à Old Orchard ou à Hollywood… D’après Debbie Cabana, directrice Marketing, médias sociaux et relations publiques chez Transat Tours, la Grèce redevient une destination très tendance depuis environ 2 ans et les ventes de forfaits sont en forte augmentation. « Nos clients y séjournent en moyenne entre 12 et 16 jours et visitent surtout Mykonos, Santorin et la Crète, mais il y a plein d’autres îles moins connues à découvrir qui ont autant de charme », précise-t-elle.
Les forfaits les plus populaires sont des combinés d’îles en îles ou des forfaits alliant croisière, et mini-circuits avec séjour dans les îles. Les groupes apprécient toujours les séjours au Kinetta avec des forfaits excursions fonctionnent bien.
Les meilleurs vendeurs de Transat Tours sont, dans les itinéraires combinés, Voyage Olympien, Mer et Légendes et Splendeurs de l’Égée, dans le combiné îles en îles classique, Alpha, Beta, Kappa et Gamma, et dans le forfait d’îles en îles en liberté, un tout nouveau produit lancé en 2015, Andromède, Pégas et Orion (voir la brochure).
Debbie Cabana attribue le succès du programme grec de Transat Tours au fait que le voyagiste propose l’offre la plus importante et la plus variée. « Nous nous imposons comme le spécialiste de la Grèce et nos prix sont très compétitifs.», commente-t-elle, ajoutant que Transat Tours propose un total de 195 hôtels.
« Si la Grèce connaît une forte augmentation du tourisme, outre l’attraction indéniable de la destination, elle le doit peut-être en partie aux problèmes des pays du Maghreb et du Moyen-Orient », conclut-elle.
Des effets de la crise sur la vie quotidienne des touristes
Les Grecs se plaignent du retard des traversiers, expliquant qu’ils sont moins nombreux et plus lents pour des questions d’économie de carburant. Les visiteurs ont peu de points de comparaison et attendent docilement.
Les paiements par carte de credit sont acceptés, mais les petits commerçants préfèrent être payés en argent comptant, puisque la restriction des retraits est maintenue à 420 euros par semaine.
Par contre, ça devient plus gênant de marchander quand la vendeuse nous parle de ses difficultés financières...