L'un est connu pour être l'un des plus mythiques hôtels de Paris avec sa façade haussmannienne habillée de géraniums rouges, ses marquises et ses si élégants voituriers... L'autre est reconnu comme l'un des plus beaux lieux parisiens de spectacle avec sa salle unique de 1900 places, sa portée historique et sa programmation éclectique. Les deux sont l'âme même de l'avenue Montaigne depuis maintenant un siècle...
En 1913, le Plaza Athénée est inauguré à quelques pas du Théâtre des Champs-Elysées, au N° 25 de l'avenue Montaigne. Tout naturellement, il devient le rendez-vous des grands maîtres de la musique, compositeurs et interprètes : la Galerie des Gobelins, le restaurant «Le Relais Plaza», les salons et appartements accueillent les grands de ce monde, de Joséphine Baker à Rudolph Valentino ou Maurice Chevalier.
Aujourd'hui, les deux maisons se retrouvent pour fêter leur centenaire autour d'un programme festif, qui débutera le 30 mai 2013, presque 100 ans jour pour jour après le lancement du Sacre du Printemps de Nijinsky, qui vit les premières heures du théâtre des Champs-Elysées.
L'inauguration du Théâtre des Champs-Elysées est restée célèbre par la création du Sacre du Printemps de Stravinsky, ballet interprété par la troupe des Ballets Russes de Diaghilev. La création du Sacre du printemps le 29 mai 1913 a marqué l'histoire moderne et crée l'événement fondateur qui est encore - un siècle plus tard - la vocation artistique du théâtre des Champs-Elysées.
Les représentations du 30 et 31 mai seront l'occasion de présenter dans la même soirée la version originale de Nijinsky de 1913, remontée en 1987 par les historiens Millicent Hodson et Kenneth Archer, et une nouvelle création de la chorégraphe berlinoise Sasha Waltz avec les forces de l'Orchestre et du Ballet du Mariinsky de Saint-Pétersbourg, berceau musical de Stravinsky, menés par son charismatique directeur Valery Gergiev.
