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Voyage imaginaire à Venise (jour 2)


Buongiorno!

Ce matin, je me paie un petit luxe, un café au mythique Caffè Florian. Je choisis de le prendre à l’intérieur, curieuse de découvrir le luxe feutré de cet établissement. Servi par des garçons en smoking, le café est bien évidemment délicieux. On parle souvent des prix exorbitants pratiqués ici. En fait, si on choisit de prendre un verre sur la terrasse en se laissant bercer par la musique de l’orchestre, on paie évidemment le prix fort. 

Je traverse la piazza San Marco pour longer la riva degli schiavoni, passant devant quelques hôtels de luxe, le Danieli et le Londra Palace, et, plus modeste, mais associée au mouvement slow food, la Pensione Wildner, qui propose une cuisine délicieuse.

Me voilà dans Castello, Je continue ma promenade jusqu’aux Giardini Pubblici, envahis pendant la biennale, mais un endroit magique, hors du temps, où on peut prendre tranquillement un café dans un cadre champêtre à mille lieues de la Venise surtouristique. Je prends ensuite la viale Giuseppe Garibaldi qui mène à la via Garibaldi. En prenant à droite, j’arrive au bout de la rue sur l’isola di san Pietro, où se trouve la chiesa di San Pietro, qui a été la cathédrale de Venise, de 1451 à 1807, avant d’être détrônée par San Marco.

Je reviens sur mes pas pour prendre la via Garibaldi, bordée de terrasses, retourne sur la riva san Biagio, puis vers l’Arsenale avant de me perdre dans les petites rues jusqu’à Barbaria delle tole, en allant vers le campo SS. Giovanni e Paolo où je lunche de tramezzini (sandwiches de pain blanc sans croûte) et d’un verre de vin chez Rosa Salva. Je descends ensuite vers le campo Santa Maria Formosa en m'arrêtant à la très colorée Libreria Acqua Alta, avant de visiter le magnifique Palazzo Grimani et ses salles superbement décorées. C’est déjà l’heure de l’aperitivo que je prendrai sur le campo SS Filippo e Giacomo au sympathique petit bar Magna bevi tasi. Ce soir, je mange chez Al Remer sur le Canal Grande, une chouette place pour l’aperitivo aussi, avec sa belle ouverture sur le Canal Grande. Il est maintenant temps de rentrer à l’hôtel, pour reposer mes pieds endoloris et mon esprit repu de tant de beauté. Buona notte! 

Louise Gaboury