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Article publié dans le webzine de Février 2013

Au banc d’essai : le Gran Melià Rome Villa Agrippina


J'ai cette fois délaissé les hôtels situés près de Termini où je descends quand je suis à Rome et je ne l'ai pas regretté. L'idée était de faire l'essai du tout nouveau « resort » urbain de la bannière Melià, le Gran Melià Villa Agrippina, bâti sur les ruines de la maison d'Agrippina, mère de Néron, et aménagé dans un ancien couvent magnifiquement restauré. Ouvert en avril dernier, ce luxueux établissement posé dans un charmant jardin à l'ombre du Vatican, n'est qu'à une quinzaine de minutes de marche de la Piazza Navona.

Décoré dans le style des hôtels boutique, l'hôtel compte 116 chambres et suites réparties sur huit étages. Chaque étage a son thème: beauté, nature, amour, féminité, force, grands héros, etc... et chaque chambre est décorée du détail agrandi d'une oeuvre d'art. De certaines chambres, on jouit de vues

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époustouflantes sur Rome. Les clients ont accès à Internet sans fil gratuit. On trouve dans chaque chambre une cafetière Nespresso, une station pour iPod/iPhone, un miroir grossissant pour le maquillage, un miroir pleine grandeur, et des produits de soin Clarins.

Impeccable, le service comprend une livraison de cantucci en fin d'après-midi et un « night turndown » avec pétales de roses... La piscine est le centre d'attraction du jardin où les clients peuvent se rafraîchir ou se détendre après des heures de visite frénétique de la ville éternelle.

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Vivavoce, le restaurant de l'hôtel a été créé par le chef doublement étoilé Michelin Alfonso Iaccarino. Le menu de dégustation, où se succédaient des plats exquis, a été un véritable plaisir pour les yeux comme pour le palais : huître frite avec mousse de pomme de terre, salsa de laitue et croustilles de citron au poivre blanc, un bis de primi, composé d'une version revisitée du très romain cacio e pepe servi ici avec une bouchée de rascasse et d'un ravioli de caciota frais à la marjolaine et aux tomates cerise, de la morue légèrement frite avec une émulsion de câpres et une jardinière de légumes d'été et un filet de boeuf en croûte de pain avec guanciale et sauge. Un dessert avec ça ? Finalement oui ! Tout cela était si léger...

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Un pré-dessert même, sorbet au fruit de la passion, puis le dessert, des profiterolles au limoncello ! Le tout accompagné des vins choisis par le sommelier : un véritable délice ! d'attraction du jardin où les clients peuvent se rafraîchir ou se détendre après des heures de visite frénétique de la ville éternelle.

On y retourne ? Oui, si on en a les moyens ! (en novembre 325 euros la nuit pour deux, 365 euros, incluant le petit déjeuner, ma foi passablement varié et copieux.

www.granmeliarome.com

Louise Gaboury