Alors que la France et l'Europe se débattent avec la charge de la dette, une quasi récession économique et un climat social qui se dégrade, l'activité de l'hôtellerie haut de gamme française (4*, 5* et palaces) ne faiblit pas sur l'ensemble de l'année 2012. Elle progresse encore par rapport à une année 2011 qui avait déjà été favorable au segment haut de gamme avec des manifestations professionnelles de prestige, de masse et exceptionnelles.
Lors des crises économiques ou géopolitiques précédentes, l'hôtellerie de luxe était le segment le plus sensible aux fortes variations, le secteur surfe aujourd'hui sur une vague alimentée par une clientèle à haut pouvoir d'achat, séduite par l'amélioration de l'offre française, et notamment parisienne.
Il est certain que l'attractivité de la capitale joue très favorablement sur l'activité de l'hôtellerie de luxe qui affiche des scores de fréquentation dépassant souvent les 80%. Avec un taux d'occupation supérieur à 76% à l'année, les palaces de la capitale n'ont pas souffert de l'arrivée d'une nouvelle offre d'origine asiatique, Shangri-La et Mandarin Oriental.
Les autres catégories de l'hôtellerie haut de gamme affichent une activité encore plus importante, signe de la capacité du marché parisien à absorber de nouveaux arrivants sur le segment. Lors des grandes manifestations régulières du calendrier parisien (Fashion Weeks ou grands salons) le seuil de saturation est atteint.
Cette pénurie régulière d'offre hôtelière peut se retourner contre la capitale dans sa compétition avec ses rivales européennes.
Source MKG Hospitality
