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Article publié dans le webzine de Février 2015

Au banc d’essai : American Airlines et l’aéroport de Chicago O’Hare


Rude journée que celle du vendredi 9 janvier quand j’ai volé de l’aéroport de West Palm Beach vers Montréal avec American Airlines en passant par Chicago.

Mais, avant cette longue journée, il y avait eu l’achat de ce billet, pas cher, je vous l’accorde, sur cheapticket.com, puis deux changements d’horaire. Résultat : le départ n’était plus à 9 heures, mais à 6 heures. L’attente à Chicago était de plus de cinq heures.

Le premier vol s’est très bien déroulé. L’avion était presque vide et le pilote, charmant. Arrivée à Chicago, j’apprends que le vol a 35 minutes de retard. Pas bien grave, sauf que le wifi n’est pas gratuit à cet aéroport. On n’a droit qu’à 20 minutes gratuites !!! Je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’en ai eu pour plus que trois heures : c’était mon jour de chance…

L’aéroport est très fréquenté. Les salles d’embarquement ne désemplissent pas, surtout qu’elles sont minuscules et qu’il n’y a pas, et de loin, assez de sièges pour tout le monde. De plus, les sièges sont tellement tassés les uns sur les autres qu’on peut difficilement circuler avec un bagage… Mais ce n’est rien, il n’y a pas non plus de prises de courant en quantité suffisante pour recharger les appareils électroniques.

L’embarquement du vol d’American Airlines pour Montréal a été reporté de 15 minutes en 15 minutes et finalement retardé de deux heures. L’explication : on attendait l’équipage qui venait d’un autre avion… Le premier officier est arrivé tranquillement, un café à la main en cherchant du regard le reste de l’équipage qui s’est finalement pointé tout aussi tranquillement. Le personnel au sol s’est excusé du bout des lèvres, comme l’agent de bord, qui n’avait rien à offrir avec les boissons. Ni arachides, biscuits ou pretzels. Et, j’oubliais, la toilette ne fonctionnait pas.

Le commandant a d’abord annoncé qu’on atterrirait à 18 heures, pour corriger ensuite 18h30. C’est l’heure à laquelle l’avion s’est finalement posé, mettant fin à un voyage de 12 heures 30 minutes, soit la moitié du temps de trajet par la route entre West Palm Beach et Montréal.

Voilà American Airlines et Chicago O’Hare, rayés de ma liste.

Louise Gaboury