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Les transports, plus gros émetteurs de CO2 de l'industrie touristique


Responsables des trois quarts des émissions de gaz à effet de serre du tourisme mondial, les transports, essentiellement aériens et routiers, sont aujourd'hui au coeur des préoccupations des professionnels. La promotion de la mobilité douce est incontournable pour limiter les impacts du secteur sur le réchauffement climatique.

Les impacts économiques du changement climatique sur le secteur touristique sont difficiles à évaluer, mais ils n'en restent pas moins attendus avec certitude dans le courant du siècle à venir. Le Giec rapporte ainsi qu'une élévation du niveau de la mer de cinquante centimètres nécessitera des investissements en infrastructures de 1,7 à 8,8 milliards de dollars pour protéger les seules plages de Floride. Nicolas Stern estime quant à lui qu'une hausse globale de la température d'1°C attirera 30% de touristes supplémentaires en Russie et au Canada.
Perte d'attractivité estivale des régions méridionales au profit des régions nordiques, déficit d'enneigement dans les stations de haute montagne, assèchement des grandes plaines australiennes...
La carte des destinations touristiques les plus prisées est en passe d'être redessinée. Professionnels du secteur et collectivités publiques anticipent donc cette adaptation nécessaire.
Mais pour l'heure, il s'agit surtout de limiter leurs impacts environnementaux, et notamment, leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Or, le poste le plus émetteur lié à l'activité touristique reste celui des transports.

Source Novethic

Louise Gaboury