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Les villes offrent leurs sites historiques à l'hôtellerie de luxe


Nantes, Marseille, Lyon, Strasbourg, Valenciennes... Les hôtels haut de gamme et de luxe continuent de fleurir dans les grandes villes, qui, souvent, trouvent en la circonstance une opportunité de reconversion d'anciens édifices publics.

Bordeaux en 2007 avec le Grand Hôtel Régent. Toulouse en 2008 avec l'Hôtel du Grand Balcon puis en 2009 avec un Radisson. Montpellier l'année dernière avec l'ouverture d'un Crowne Plazza... Le dernier projet en date concerne Strasbourg, qui ne compte à ce jour aucun établissement 5 étoiles. Le premier hôtel de luxe est attendu dans l'hypercentre d'ici à mi-2014, sous l'enseigne Marriott Renaissance dans l'ancien commissariat central.

Des bâtiments qui s'y prêtent

Entre-temps, ailleurs, d'autres établissements de prestige vont ouvrir leurs portes. À commencer par un hôtel Marriott (123 chambres dont 3 suites) à Montpellier, pourtant déjà largement pourvu en hôtels haut de gamme. Mais c'est souvent dans d'anciens bâtiments historiques délaissés que l'hôtellerie de luxe trouve son nid. C'est le cas à Nantes avec, en octobre prochain, l'ouverture très attendue d'un hôtel 4 étoiles Radisson Blu, le premier dans cette catégorie haut de gamme. Il comprendra 142 chambres dont 20 suites dans les locaux réhabilités de l'ancien palais de justice. Le Conseil général de Loire-Atlantique a mis le bâtiment à disposition de l'investisseur pour quatre-vingts ans mais en demeurera propriétaire. Radisson Blu exploitera l'hôtel sur quinze ans et créera 85 emplois.

L'année prochaine, à l'occasion de la manifestation Marseille capitale européenne de la culture devrait ouvrir dans la cité phocéenne un palace 5 étoiles à l'enseigne du groupe britannique Intercontinental, dans l'ancien Hôtel-Dieu, classé monument historique. L'établissement (194 chambres dont 15 suites) obéira aux normes d'un palace. L'agglomération lyonnaise, elle, devra attendre 2016 pour jouir, dans l'ancien Hôtel-Dieu, un des édifices les plus emblématiques de la Presqu'île, d'un Intercontinental 5 étoiles de 147 chambres (150 millions pour l'ensemble d'une opération immobilière financée par le groupe Eiffage). Mais Lyon peut bien attendre, qui dispose déjà de 250 chambres dans cette catégorie. D'autant qu'entre-temps - en 2014 -doit arriver sur ce marché haut de gamme La Villa Maïa, un hôtel 5 étoiles que le groupe de construction et immobilier lyonnais Maïa aménage dans l'ex-site hospitalier de l'Antiquaille, sur la colline de Fourvière.

Source: Les Échos

Louise Gaboury