Qu'on se le dise, il n'y a ni haricots verts, ni maïs, ni betterave, ni pommes de terre, ni riz dans la salade niçoise. À la suite d'ajouts erratiques, la traditionnelle salade niçoise, un plat d'été à base de thon ou d'anchois, d'oeufs, de tomates et de coeurs d'artichauts a bien failli perdre son âme.
Ces menaces ont mobilisé des professionnels du tourisme au sein de l'UDOTSI (Union départementale des Offices de tourisme et Syndicats d'initiative) des Alpes Maritimes, fondé dans le but de préserver l'essence de la cuisine niçoise. Ils ont créé le label « Cuisine nissarde » dans le but de valoriser l'authentique cuisine niçoise.
Le Québec n'a rien inventé. Nice a même sa poutine. La poutine niçoise, des alevins de sardines qu'on mange en omelette ou en beignets à l'époque de Pâques
La liste des restaurants dépositaires de la marque Cuisine nissarde et des établissements offrant des stages de cuisine traditionnelle niçoise est disponible au www.nicetourism.com/.