Novembre, mois des morts et de l'armistice d'une guerre sanglante commencée il y a 100 ans, qui a entraîné son nombre de victimes... Les arbres sont morts. La vie semble s'arrêter. Bon moment pour penser à visiter des cimetières. Pas tant pour déposer des fleurs sur une tombe, mais plutôt pour découvrir le passé d'une ville et de ses habitants.
Sans être des attractions touristiques, les cimetières, certains d'entre eux, en tout cas, attirent leur lot de touristes. C'est le cas notamment du cimetière parisien du Père-Lachaise qui accueille chaque année plus de 2 millions de visiteurs. Des visites guidées sont proposées pour faciliter la tâche aux visiteurs et leur éviter de rater la tombe d'une personnalité.
J'ai visité plusieurs cimetières, ici et là. Parfois pour méditer sur la tombe de personnages célèbres qui m'inspiraient, mes héros, Simone de Beauvoir, Pablo Neruda, Italo Calvino, Yves Montand et d’autres. Parfois pour trouver un peu de calme dans le tourbillon urbain. Parfois pour l'histoire ou les histoires.
J'Ai été surprise par les pique-nique sur les tombes qu'on improvise au Mexique, mais de l'imposant cimetière de la Recoleta à Buenos Aires au cinetière protestant des poètes disparus à Rome, en passant par les cimetières militaries de Normandie, celui de San Michele à Venise et celui de Prague, j'ai aimé qu'ils racontent autant les petits drames personnels que les grandes tragedies...