La revue Nature publie la première étude complète sur les effets néfastes d'une industrie encore balbutiante. Quel est l'impact sur l'atmosphère des vols habités dans l'espace pour riches touristes, comme en propose déjà Virgin Galactic. Et si les résultats sont encore imprécis, des chercheurs américains estiment dans Nature que, « d'ici dix ans, l'impact sur le climat pourrait être comparable à celui de l'aviation aujourd'hui ».
Le coupable principal n'est pas le CO2, mais la suie, qui résulte d'une combustion incomplète. Et compte deux autres spécificités : des émissions localisées au-dessus du pas de tir des navettes et surtout dans la stratosphère. « Comme il n'y a aucune pluie, [les particules] peuvent y rester pendant 3 à 10 ans », explique un des auteurs, Michael Mills, du Centre national de recherche atmosphérique. Problème : pour des raisons économiques Virgin privilégie actuellement les carburants les plus émetteurs de suie.
Source : terraeco.net