Des soins dentaires là, des implants mammaires ou capillaires ici, une liposuccion, une chirurgie cardiaque ou une fécondation in vitro ailleurs, le tourisme médical ne cesse de se développer dans les pays qui possèdent l'expertise et où les frais médicaux sont moins extravagants, jusqu'à 70% moins cher selon les interventions.
La Tunisie, l'Inde, la Turquie, la Hongrie et la Belgique sont au nombre des pays courus pour les soins médicaux. Ce nouveau type de tourisme représente une véritable manne. On prévoit que rien qu'en Inde, le tourisme médical pourrait générer des revenus annuels de 2,4 milliards de dollars d'ici 2012. Le professeur Johann Pitout de l'université de Calgary, estime qu'il pourrait croître de 30% par an durant les cinq prochaines années.
Devant l'apparition d'une nouvelle bactérie importée de l'Inde par un malade, ce spécialiste des maladies infectieuses recommande à ceux qui se sont fait traiter en Inde de l'indiquer à leur médecin au retour. Il craint la propagation d'un gène de résistance aux antibiotiques parmi des bactéries aussi répandues que les colibacilles, décelées chez des patients qui s'étaient fait soigner en Inde et au Pakistan Cette pratique n'est donc pas sans conséquences.
Si certains malades sont contraints de prendre un aller simple pour aller mourir dignement à l'étranger, il n'en est pas de même pour ceux qui partent pleins d'espoir, fantasmant sur une nouvelle hanche ou un nouveau nez...
D'après AFP.