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Article publié dans le webzine de Juillet 2015

Les îles éoliennes


Les îles éoliennes se méritent. Surtout en basse saison, quand les liaisons maritimes se font rares et que tous les chemins n'y mènent pas nécessairement... En contrepartie, il y a moins de monde qu'en été, et les îles respirent...

Arrivée à Rome, j'ai pris un vol vers Reggio di Calabria d'où partait le lendemain, en début d'après-midi, le traversier qui allait m'emmener à Lipari, "capitale" des îles éoliennes. J'aime bien l'animation joyeuse des ports. Le voyage en hydroglisseur est long, mais pas désagréable. Arrivée sur l'île, je n'ai qu'à monter une côte sur la droite et me voilà arrivée à l'hôtel MEA, une oasis toute blanche avec piscine et salle à manger ouverte sur la mer. Ma chambre,  comme la plupart des chambres de l'hôtel, donne sur une terrasse fleurie qui domine la piscine et la mer.

Mais on n'est pas là pour lézarder au bord de la piscine. Des excursions partent tous les jours vers l'une ou l'autre des îles éoliennes célébrées dans l'Odyssée. Quand on a que peu de temps, on choisit le combiné de trois îles, Vulcano, Panarea et, le clou du voyage, Stromboli. L'excursion dure une douzaine d'heures. Elle laisse suffisamment de liberté aux passagers pour leur permettre de grimper rapidement le volcan, ou de tremper dans un bain d'eau sulfureuse pour soigner leurs bobos à  Vulcano. Il y a peu à dire sur Panarea, mais beucoup plus sur la mythique Stromboli, où on peut se rejouer quelques scènes de films comme Stromboli, Caro diario ou Nos meilleures années.  Il existe une excursion qui se concentre sur Stromboli et comprend l'ascension à la nuit tombée. Les autres s'attardent habituellement du côté de l'impressionnante coulée de lave à attendre le jet de feu ou l'explosion d'étincelles qui témoigne de la vitalité du volcan.

Il ne faut pas bouder l'île de Lipari elle-même. La vieille ville est charmante et son musée, très intéressant. Deux bonnes adresses: une pâtisserie traditionnelle, Subba, et un resto moderne qui revisite les plats typiques dans un cadre superbe, Kasbah.  Ceux qui ont des mollets d'acier et qui supportent bien la chaleur pourront être tentés de faire le tour de l'île en vélo. Réservé aux cyclistes bien entraînés...

Louise Gaboury