Les Québécois entretiennent plein de préjugés à propos de Toronto. Ils la considèrent comme une « wannabe New York ». On y mange mal, les bars ferment trop tôt et on regarde les francophones de haut. J'ai été victime de leur francophobie et fermé un bar à 21h30, près de la gare, mais c'était il y a longtemps, avant que les Québécois n'aient envahi la ville finalement...
Si on excepte le centre-ville peuplé de gratte-ciels, la ville n'est pas très belle. Yonge street qui s'étire sur des kilomètres de laideur, en est un bel exemple. En marchant sur Queen Street West, on traverse différents paysages urbains, certains plus sympas que d'autres. Le Art & Design district est très chouette, Parkdale aussi. Il y a d'intéressantes boutiques de design, comme Modehaüs, et aussi des antiquaires. Pour le shopping, il y a bien sûr l'incontournable Centre Eaton et le quartier Yorkville où se trouvent les plus grandes marques. Pour la promenade ou pour faire un pique-nique, il faut essayer High Park et les plages qui bordent le lac Ontario. On m'a dit le plus grand bien des îles, mais ce sera pour une prochaine escapade...
Pour le café, il y a bien évidemment des Starbuck's partout, mais j'aime bien essayer les petits cafés indépendants. Je n'ai pas été déçue chez Nadège, une charmante pâtisserie qui a pignon sur parc sur Queen Street West.[slideshow id=69]
Pour le brunch, j'avais choisi Cowbell sur Queen Street west, d'ailleurs. C'est un petit établissement sans prétention qui set une excellente cuisine du genre « de la ferme à la table ». À l'heure de l'apéro, j'ai apprécié prendre un verre dans Distillery Lane, un endroit branché aménagé au coeur d'anciennes distilleries où on trouve restos, galeries et boutiques. Un peu cher, le verre de prosecco (12$), mais bon, la terrasse était agréable. Près de là, j'ai dîné au Gilead Café & Bistro, ouvert il y a trois ans dans un quartier en devenir. Surprise, le serveur est Québécois ! La formule est sympa et permet de partager des plats en toute convivialité, dont une étonnante poutine au boeuf braisé. J'ai adoré les pétoncles grillées avec tranches de chorizo servies sur une polenta et accompagnées d'une sauce tomate épicée. La cave réserve de belles surprises parmi les vins ontariens, comme le Organized Crime Pinot Noit à 36$.
Toronto dispose de vélos BIXI en libre service, d'ailleurs importés de Montréal, mais la ville ne dispose pas d'un réseau cyclable digne de ce nom.