6 septembre 2013
Dès l'arrivée des beaux jours, Paris et ses alentours se dévoilent. Les (re)découvrir s'impose. Sur les pavés ou le long de tangentes, leurs musées, châteaux, parcs, jardins à la française et forêts charment les voyageurs. Leurs grandes tables aussi, au service de nos terroirs comme de nos vignobles. De toute part, la culture, l'histoire, le patrimoine français. Autant de valeurs propres à Relais & Châteaux, né il y a près de 60 ans... à deux pas de la Capitale.
Aux portes de Paris, de nouvelles respirations
Dernière arrivée au sein de la famille Relais & Châteaux, l'Auberge du Jeu de Paume (Oise) a déjà tout d'une grande Maison. À 25 km de Roissy et 50 km de Paris, la propriété déploie toute la sobriété et l'élégance de ses aménagements signés Le Nôtre et Mansart. Dans ses chambres, toile de Jouy, parquet en point de Hongrie, mobilier de style Louis XV... À ses tables, le choix entre cuisine de tradition et haute-gastronomie. À l'extérieur, tous les trésors du Domaine de Chantilly et de la région : explorer le Château de Chantilly, revivre son histoire à travers le Musée de Condé, visiter le Musée vivant du Cheval installé dans les Grandes Écuries, s'enthousiasmer pour une course sur l'hippodrome de Chantilly, flâner au parc et découvrir la Maison de Sylvie et le Jeu de Paume... Le choix est vaste, les émotions assurées. Partout, l'Art de Vivre à la française.
Une philosophie, un sens du lieu, que partagent également deux autres Maisons des abords de la Capitale. À la Cazaudehore « La Forestière » (Yvelines), auberge de carte postale aménagée en lisière de forêt de Saint-Germain-en-Laye, propriété de la même famille depuis trois générations, l'âme du lieu résonne et lui confère une chaleur unique.
Mêmes sentiments de bien-être sur la route des châteaux de la Loire ou des vignobles de Sancerre et de Pouilly, à l'Auberge des Templiers (Loiret), où toit de chaume, restaurant de grandes traditions et chênes séculaires donnent à goûter à tous les plaisirs de nos patrimoines.
À Paris, charme et route des épicuriens
Au coeur de la Capitale, point de départ des parcours culturels, artistiques ou shopping d'exception, deux Maisons s'imposent : l'Hôtel Daniel, situé entre la mythique avenue des Champs-Élysées et la commerçante rue du faubourg Saint-Honoré, se pare de papier peint XVIIIe siècle aux motifs chinois peints à la main, de soies d'Orient et de satins chatoyants et reste le secret chic et romantique des voyageurs avisés ; et le Saint-James Paris, demeure Napoléon III voisine de l'Arc de Triomphe, aménagée sur le site du premier aérodrome parisien, devenue le seul château-hôtel de la Capitale. Un lieu unique donc que la décoratrice Bambi Sloan a teinté d'humour : des papiers peints montgolfières, un tapis panthère dans l'imposant bar-bibliothèque de 1200 ouvrages, des chambres boudoirs, des alcôves comme des ballons en terrasse...
Les sept restaurants parisiens Relais & Châteaux prennent également part à la fête. Et les sept Grands Chefs participent à la (re)découverte de la ville via une route épicurienne réinterprétant notre patrimoine gastronomique.
À l'abri des arcades dans un des plus vieux passages du centre de Paris, le Passage 53 surprend par la cuisine sensible et esthétique de Shinichi Sato; au sein du Michel Rostang Restaurant, 30 ans de goût et de passion pour la gastronomie continuent à inspirer des assiettes généreuses enchantées par une des caves les plus prestigieuses de la capitale avec plus de 1300 crus d'exception; dans l'hôtel particulier du XIXe du Restaurant Apicius,
Jean-Pierre Vigato signe des préparations bourgeoises de haut-vol; dans l'esprit de ses voisins joaillers de la Place Vendôme, Alain Dutournier, en son mythique Restaurant Carré des Feuillants, offre une cuisine d'auteur épurée et originale servie par une cave pléthorique; sur les jardins du Palais Royal, dans le plus ancien restaurant de Paris que fréquentaient Napoléon et Joséphine puis Victor Hugo et Colette, Le Grand Véfour, oeuvre « l'artiste » Guy Martin ; à l'une des tables du Restaurant Hélène Darroze, c'est une partition de saison, vivante, source de mille et une émotions qui ravit la Rive Gauche; enfin, au coeur du Bois de Boulogne, poumon vert de la capitale, dans le pavillon Napoléon III du Pré Catelan, sous les frises de Caran d'Ache, Frédéric Anton dévoile ses créations ciselées et sculpturales.
Au total, deux hôtels et sept restaurants dans la Capitale, neuf étapes d'exception et des dizaines d'expériences à vivre. Pour que chacun tombe amoureux de la Ville Lumière.
Paris, point de départ de 2 Routes du Bonheur iconiques pour plonger dans l'art de vivre à la française
La Route du Bonheur de Paris à Honfleur
Gilles Tournadre, Grand Chef du Restaurant Gill à Rouen, propose son itinéraire de Saint-Germain-en-Laye à Honfleur. En passant par la campagne et les paysages agricoles et forestiers, entrecoupés de cours d'eau, de Giverny et de Rouen, sa Route suit les traces des Impressionnistes. Idéal pour les bienheureux qui choisiront l'ouest de Paris pour rejoindre les bords de la Manche, là où furent inventées les stations balnéaires si chères aux Français.
La Route du bonheur vers les vignobles de Champagne
Alix Philipon, Propriétaire de l'Hostellerie La Briqueterie, invite à sillonner la Champagne et ses vignobles en partant de la Capitale vers Soissons, Reims et Vinay. Coeur historique de la France, cette région élargie fleure bon le vin et la bonne chère. Lieu d'exercice du pouvoir depuis des siècles, riche d'un passé glorieux, les monuments y abondent reflétant toute la beauté de la culture française, de ses traditions religieuses, nobles puis démocratiques. On s'y rend pour le patrimoine, on reste pour la gastronomie, on y retourne pour l'art de vivre.
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