Musées (197 entrées)



Les impressionnistes à Montréal

1er novembre 2012

L'exposition Il était une fois l'impressionnisme: chefs-d'oeuvre de la peinture française du Clark, présentée en grande première canadienne après une tournée européenne où elle a obtenu un succès phénoménal auprès de plus d'un million de visiteurs, fait escale à Montréal cette saison. Lire la suite →

48 heures à New York

1er septembre 2012

Deux jours à New York, c'est peu, mais ça vous redonne de l'énergie ! Cette fois-ci j'ai mis l'accent sur la gourmandise... et la marche! Lire la suite →

Marilyn. La dernière séance. Bert Stern

3 août 2012

À l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort tragique de Marilyn Monroe, le Forte di Bard lui dédie une exposition, Marylin. La dernière séance. Bert Stern, qui est le résultat de l'ultime séance de photos de l'actrice avant sa disparition dans la nuit du 4 au 5 août 1962. Lire la suite →

Grosseto et la Maremma, l’autre Toscane

30 juin 2012


Arrivant en bus, directement de l'aéroport de Rome, j'ai découvert Grosseto à l'heure bénie de la passeggiata, quand, en fin d'après-midi, les rues piétonnes s'animent, envahies par des foules oisives et peu  pressées. J'adore ce moment partout en Italie, mais à Grosseto la passeggiata est presque élévée au rang d'oeuvre d'art. Des groupes se forment et se défont, le temps d'échanger des nouvelles, s'arrêtant pour une gelato, ou pour un premier apéro...

Grosseto est la « capitale » d'une Toscane moins fréquentée, cette Toscane du sud, voisine du Latium, restée plus sauvage. Elle n'est pas en reste côté collines ondoyantes, plages de sable doré, villages médiévaux, églises romanes, vignobles et très cinématographique soleil. Longtemps jugée insalubre, cette région marécageuse a finalement été asséchée au début du XIXe siècle. Et les buttari (cowboys toscans) ont remplacé les brigandi (bandits de grands chemins) qui sévissaient dans les environs.

Douze jours à Grosseto...

J'ai passé 12 jours de pur bonheur à explorer Grosseto et ses alentours. La petite ville provinciale fondée  au XIIe siècle ne figure pas nécessairement sur[singlepic id=3308 w=320 h=240 float=] la liste des lieux les plus courus de la Toscane et c'est tant mieux. C'est ce qui fait justement son charme. Son coeur historique est ceinturé de murailles de briques de forme irrégulière superbement conservées. Éblouissantes le matin au lever du soleil, elles courent sur plus de deux kilomètres. La circulation automobile y est strictement réglementée, ce qui fait la joie des piétons et des cyclistes.

[singlepic id=3314 w=320 h=240 float=]Le spectacle de la rue se renouvelle sans cesse. Le matin, elles sont envahies par les travailleurs et les enfants se rendant à l'école. Après le lunch, elles sont désertées quand les commerces ferment, puis elles revivent à l'heure de la passeggiata. En soirée, les dîneurs animent les terrasses. Le jeudi matin, la ville accueille un gigantesque marché qui s'installe le long des murailles à partir de la Porta Vecchia. Ici, les Toscans ont une façon particulière de parler italien : ils refusent de  prononcer le son « k », et l'acquacotta, un des plats traditionnels de la région, devient l'ahuahotta....

Les rues étroites sont bordées de boutiques. On trouve chez Madam Dore, Piazza Mensini,  de quoi gâter le petit dernier. Les amateurs de souvenirs[singlepic id=3317 w=320 h=240 float=] originaux seront comblés par les peintures sur tissus ou sur bois de Luciana Dalla Pozza (www.lucianadellapozza.net), et les desserts traditionnels retrouvés au terme de longues recherches par Licia et Marcello, créés dans leur biscuiterie et vendus dans leur boutique de la Via Garibaldi. Le choix est difficile parmi tous ces biscotti, cantucci, sfratti, ossi di morto (oui, les os des morts !) et [singlepic id=3307 w=320 h=240 float=]ciambelline al Morellino di Scansano !

La passeggiata et les visites aux cafés et boutiques permettent de belles rencontres avec les gens du coin auxquels la ville doit une partie de son charme.

. Les Étrusques. Situé à Sorano, le parc archéologique Città del tufo a été inauguré en 1998. Il abrite des tombes datant des deuxième et troisième siècles avant J.-C., dont l'Ildebranda, une des plus importantes de toute l'Étrurie. Grosseto abrite un intéressant petit musée d'archéologie qui évoque les origines étrusques de la ville et prépare la voie pour la visite des tombes étrusques des città del Tufo.

. L'île d'Elbe, le plus grande des îles de Toscane. Napoléon y a passé 300 jours, de mai 1814 à février 1815. On peut visiter sa maison à Portoferraio,[singlepic id=3316 w=320 h=240 float=] une ville qui doit son nom au fait que Étrusques et Romains y ont exploité le fer. Les plus belles plages sont situées au sud de l'île. Celles de Cavoli et Porto Azzurro sont magnifiques. Même si elle est située dans la province de Livorno, l'île est facilement accessible de Grosseto. BluNavy propose des croisières vers l'île d'Elbe au départ de Castiglione della Pescaia, et également vers l'île de Giglio, rendue tristement célèbre à la suite du naufrage du Costa Concordia en janvier dernier. www.blunavy.com

[singlepic id=3309 w=320 h=240 float=]. Le tarot. C'est un jardin excentrique et ludique peuplé des sculptures ésotériques colorées de Nicki de Saint Phalle illustrant les cartes du tarot, au coeur duquel a également été construite une extravagante maison décorée par l'artiste. L'oeuvre commencée à la fin des années 1970, s'est poursuivie pratiquement jusqu'à la mort de l'artiste en 2002. www.nickidesaintphalle.com

. Les sources chaudes. On trouve beaucoup de sources chaudes naturelles  dans la région et l'expérience thermale est ici authentique. L'odeur de souffre en témoigne ! À Petriolo, on peut séjourner quelques jours ou y passer quelques heures. www.petriolosparesort.com

. Le parc naturel régional de la Maremma. Créé en 1975, il protège une nature quasi intacte qui rappelle la Camargue, et abrites des colonies de[singlepic id=3313 w=320 h=240 float=] sangliers, caprins, daims, chevaux et vaches de la Maremma. On peut y faire de la randonnée, ou admirer le paysage au cours d'une balade en calèche au cours de laquelle, un cowboy raconte le parc. www.parco-maremma.it

. La plage. La Toscane n'est pas nécessairement reconnue pour ses plages, mais on trouve dans la région de la Maremma le même sable couleur de miel [singlepic id=3312 w=320 h=240 float=]que dans la station de Forte di Marmi, plus au nord.  La plage la plus proche de Grossetto est celle de Marina di Grosseto, facilement accessible par transport en commun, mais celle de Castiglione della pescaia, surplombée par une imposante forteresse est plus spectaculaire. Le village lui-même est joli et c'est dans son cimetière surplombant la mer que repose l'écrivain Italo Calvino, sa tombe entourée d'odorant romarin.


La cuisine

Comme ailleurs en Toscane, on fait une « cuisine de pauvre » à partir des ingrédients disponibles.

La Maremma étant une région de chasse, le gibier se mêle, en saison, aux légumes du jardin, au fromage et à l'indispensable pain non salé.

L'acquacotta, littéralement « eau cuite », une soupe épaisse figure au menu des plats typiques de la Maremma. Les recettes peuvent varier, mais Manuela, qui m'a confié la sienne, y met de l'huile d'olive, bien sûr, de l'oignon, du céleri, de l'eau, des épinards, du pain de la veille, du concentré de tomate, un peu de piments forts et des oeufs. Après la soupe, on servira les tortellis con bietole e ricotta (sorte de raviolis farci d'un mélange de bette à carde et de ricotta) ou les parpadelle au lièvre, avant un plat à base de sanglier, surtout à l'honneur pendant la saison de la chasse. Au dessert, on se contentera d'un fruit ou d'une gelato. Pour un repas plus léger (??), on pourra goûter des charcuteries diverses et le délicieux fromage Caprino della Maremma.

Tout cela joyeusement arrosé d'un Morellino di Scansane ou d'un Vermentino !


En vrac

Grosseto est située à 180 km de Rome. Un bus quotidien dessert la ville au départ de l'aéroport de Fiumicino, et de Grosseto, on peut facilement utiliser le transport en commun pour aller à Sienne, Massa Maritima, ou Castiglione della Pescaia, mais une voiture peut être utile pour gagner les coins plus éloignés de la région.

Le Grand Hotel Bastiani, un établissement 4* idéalement situé à l'intérieur des murs de la ville avec stationnement public à proximité.www.hotelbastiani.com

En Italie, l'apéro est souvent accompagné d'amuse-gueules ou grignotines plus ou moins sophistiqués. Ceux de Rosso e vino, un superbe endroit[singlepic id=3310 w=320 h=240 float=] moderne avec une jolie terrasse, valent le détour. L'endroit  fait aussi restaurant. (Piazza Randolfo Pacciardi 2).

Locanda Porta Vecchia, où on prépare très bien, entre autres spécialités, le bistecca alla fiorentina, pour lequel on utilise le boeuf local à la (Piazza Maniscalchi 5).?

Pour une abondante et savoureuse cuisine familiale, on choisit Trattoria al teatro (Via Goldoni, 12).

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L’affiche européenne, 1888-1938 au Musée Picasso de Malaga

30 juin 2012

Cette exposition présentée jusqu'au 16 septembre 2012, propose une sélection soignée de plus de 180 oeuvres de près de quatre-vingt-dix auteurs sur des périodes très significatives de l'histoire de l'affiche : des débuts jusqu'à la fin du XIXème siècle avec Jules Chéret et Henri de Toulouse-Lautrec en tant que protagonistes, l'influence décisive de ces artistes dans l'Art Nouveau, les premières campagnes publicitaires (Michelin et Anís del Mono), l'entre-deux-guerres, l'apogée et la crise des avant-gardes, en plus d'une section consacrée ouvertement à l'avant-garde et à l'art publicitaire de l'époque qui finit par donner naissance à l'affiche moderne. Lire la suite →

L'Europe, toujours au premier plan

22 juin 2012

Avec 476 millions le nombre d'arrivées internationales par année, d'après l'Organisation mondiale du tourisme, l'Europe accapare plus de 50% des parts de marché du tourisme mondial. Selon les données de la Commission européenne du tourisme, on ne battra pas cette année le record de 2010 où les visites internationales avaient connu une croissance de 6%. Si en 2011, hôtels et transporteurs aériens avaient eu le vent dans les voiles pendant les 10 premiers mois, à partir de novembre, l'austérité fiscale et la crise de la zone euro avaient assombri le paysage du tourisme. Le spectre d'une récession globale a amené la commission européenne du tourisme à ramener ses prévisions de croissance à un modeste 1%, alors qu'on espérait l'année dernière une croissance de 4% pour 2012. Lire la suite →