Oui, je sais bien qu'il y a des façons plus rapides de se rendre à Venise. Il y a même, en saison, un vol direct sans escale, que j'ai d'ailleurs utilisé pour rentrer à Montréal. Mais j'aime les trains. J'aime le côté suranné du train et l'image de grand départ et de voyage qu'il évoque. J'aime même les trains de nuit. On m'a dit : « mais la nuit, tu ne verras rien ! ». En fait, en juin, les journées étant très longues, j'ai pu profiter à satiété de la beauté des paysages, de la pleine lune sur les montagnes au lever de soleil doré en quittant Milan...